torsdag 31. mars 2011

Jeudi/ Thursday 31.03.2011

Encore un grand tour en vélo ce matin. Avec Jens nous avons mis au point notre menu pour samedi et mon job aujourd’hui était de repérer où on peut trouver tout ce dont on a besoin. Mission accomplie. Je n’ai pas acheté mais je sais où j’achèterai demain. Nous serons quinze. L’hôtel nous prête la vaisselle et, encore mieux, la lave après. Ce sera un « asado noruego »! Asado c’est le grill et si un pays est spécialiste du grill c’est bien l’Argentine. Donc parler d’un grill norvégien, pour les Argentins, c’est comme parler d’un tango groenlandais! Mais en Norvège aussi on fait des grills, mais différents.
J’ai encore fait des photos de corbeilles. C’est incroyable la variété qu’il y a. C’est très rare que j’en trouve deux pareilles. Elles sont faites par des ferronniers locaux.
Jens rentre, se repose un peu et nous nous baignons. Puis il travaille et après, nous dinons dans le jardin. Nous allons prendre le café à la station service. J’emporte l’appareil photo pour essayer de faire des photos de bus la nuit. Dans la journée ils ne sont pas très beaux, un peu vieux, mais la nuit certains sont décorés de lumières rouges et vertes et ils ont alors beaucoup plus d’allure. Mais je n’en ai pas vu, juste un normal.
A long bike ride this morning too. With Jens we have decided our menu for Saturday and today it was my job to locate where we can find everything we need. Mission accomplished. I did not buy food today but I know where I will buy it tomorrow. We will be fifteen. The hotel lent us the dishes and even better, they wash them after the party. This will be an "Asado Noruego”! Asado means grill and if a country is very good at grilling it is Argentina. So a Norwegian grill for them is like talking about a tango in Greenland! But in Norway we also make ​​grills, just different.
I took pictures of baskets today. It's amazing the variety there is. It's very rare that I find two alike. They are made ​​by local blacksmiths.
Jens returns from work, is resting a bit and we swim. Then he worked and after that we dine in the garden. We have coffee at the gas station. I take the camera to try to take pictures of a bus by night. During the day they are not very nice, a bit old, but at night some are decorated with red and green lights and then they seem much more beautiful. But I have not seen one like that, just a normal one.


Petit-déjeuner, 7 h 30
Breakfast, 7.30 am



Centre commercial Libertad
Shopping center Libertad


Centre commercial Libertad
Shopping center Libertad


Centre commercila Libertad
Shopping center Libertad


Oui à Gioja (gouverneur) et à Cristina (présidente)
Yes to Gioja (governor) and to Cristina (president)


Corbeille
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onsdag 30. mars 2011

Mercrdi/ Wednesday 30.03.2011

Je vais en vélo à la « Terminal de Omnibus », la gare routière pour acheter les billets de bus pour dimanche. C’est à l’autre bout de la ville. Mais le plan de San Juan est si géométrique que c’est facile de se repérer. Mais c’est loin. Je réserve 2 places, en haut à l’étage du bus et tout devant. Nous partirons à 11 h 30 dimanche. Je reviens et en tout, j’ai fait du vélo pendant deux heures.
Quand nous avons fait le voyage  à Rodeo avec Marcelo et Maria Teresa, à Córdoba ou pour aller à Vallecito, nous avons vu des sanctuaires le long des routes décorés de drapeaux rouges. J’ai donc cherché à comprendre ce que cela voulait dire. C’est en hommage à Gauchito Gil, un homme bon qui aurait refusé de se battre pendant une des guerres du dix-neuvième siècle. Il a donc été considéré comme déserteur et exécuté. Il est très vénéré et on voit de nombreux sanctuaires qui lui sont consacrés. Il a aussi une réputation de Robin des Bois, prenant l’argent des riches pour le donner aux pauvres.
Pour diner, je vais acheter des plats tout prêts à un petit restaurant végétarien près d’ici (pas celui en ville où j’étais allée au début du séjour). C’est surtout des quiches, des omelettes et du taboulé. Je fais en plus une salade de tomate et nous dinons dans le jardin.

I bike to the "Terminal de Omnibus”, the bus station to buy tickets for Sunday. It is at the other end of town. But the plan of San Juan is so geometric that is easy to find. But it's far. I reserve two seats up in the bus (it is a double deck) and on the first row. We will leave at 11 30 am Sunday. I come back and all in all I biked for two hours.
When we made ​​the trip to Rodeo with Marcelo and Maria Teresa, to Córdoba or to to Vallecito, we saw roadside shrines decorated with red flags. So I tried to find information about what that means. It is a tribute to Gauchito Gil, a good man who refused to fight during one of the wars of the nineteenth century. He was therefore considered a deserter and executed. He is highly revered and we see many shrines dedicated to him. He also has a reputation of a kind of Robin Hood, taking money from the rich to give to the poor.
For dinner, I buy ready meals at a small vegetarian restaurant near here (not the one in town where I went at the beginning of our stay). It is mainly quiche, omelets and tabbouleh. I make also a tomatoes salad and we dine in the garden.



Un sanctuaire à Gauchito Gil
A shrine to Gauchito Gil


Un autre
Another one


Corbeille
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tirsdag 29. mars 2011

Mardi/ Tuesday 29.03.2011

Jens part ce matin et je m’aperçois qu’il s’est trompé d’ordinateur portable, il a pris le mien. Je lui téléphone et il revient
Je retrouve “mon” vélo avec plaisir. Je vais à la bibliothèque rendre mes livres. Puis je roule en ville vers l’est, jusqu’à la rue Rawson. Ce nom ne parait pas très argentin mais c’est celui d’un docteur du dix-neuvième siècle, fils d’un immigré américain (des USA), né à San Juan et qui fut ministre de l’intérieur en 1862. L’hôpital de San Juan s’appelle Rawson aussi. Il fait chaud et beau, 27 °.
Nous partons dimanche et on sent que notre séjour approche de sa fin. De San Juan nous prenons un bus vers Mendoza, dimanche donc, et l’avion à 17 h30 pour Santiago du Chili. Nous restons trois jours à Santiago et repartons vers Toronto. J’ai cherché le temps qu’il fait à Toronto: 5° ! Ça va nous faire un choc thermique.
Nous voulons organiser une « despedida », une petite fête avant notre départ. J’ai demandé à la propriétaire de l’hôtel et elle est d’accord, on peut le faire dans le jardin, samedi.
Balade en vélo et journée tranquille.
Jens rentre, piscine et diner au restaurant « Los Gomez ». Jens prend une grillade de veau avec plein de petits légumes et moi du lapin à la moutarde. Nous mangeons dehors et c’est très agréable. Le restaurant est simple, a beaucoup de plats de poissons (peut-être parce qu’il est à côté d’une poissonnerie) et la cuisine est bonne. C’est assez près de chez nous, une demi-heure à pied, de l’autre côté du parc 25 de Mayo. La soirée est très douce, même chaude.
Le soir on voit beaucoup de monde marcher d’un pas décidé, une bouteille d’eau à la main. Des groupes entiers, des couples, des personnes seules, tout le monde marche et vite, surtout dans et autour du parc. C’est une façon de faire de l’exercice.

Jens leaves this morning and I realize he took the wrong laptop, he took mine. I phone him and he returns
I am happy to find "my" bike again. I'm going to the library to give back my books. Then I cycle in town to the east of the city to Rawson Street. This name does not sounds very Argentine, but it is the name of a doctor in the nineteenth century, the son of an American (U.S.) immigrant, born in San Juan who was interior minister in 1862. The hospital of San Juan is called Rawson too. It is warm and beautiful weather, 27 degrees.
We leave on Sunday and we feel that our stay here is nearing its end. From San Juan we take a bus to Mendoza then a plane at 5.30 pm to Santiago de Chile. We stay three days in Santiago and fly to Toronto. I searched the weather in Toronto: 5 °! That will give us a temperature shock.
We want to organize a "despedida", a small party before we leave. I asked the owner of the hotel and she agrees, we can do it in the garden on Saturday.
Bike ride and quiet day.
Jens returns, swimming pool and diner in the restaurant "Los Gomez". Jens takes veal with lots of vegetables and I take a rabbit with mustard. We eat out and it's very nice. The restaurant is simple, has a lot of fish dishes (perhaps because it is next to a fish shop) and the food is good. It's pretty close to home, a half-hour walk across the park 25 de Mayo. The evening is very mild, even warm.
When it is dark we see many people walk fast, a water bottle in hand. Whole groups, couples, singles, everybody walks quickly, especially in and around the park. It's a way of exercising.


Parco 25 de Mayo


Certains ne sont pas d'accord pour la ré-ré-élection du gouverneur
Not everybody agrees with the re-re-election of the governor


Guarderia , ici c'est un parking. A Mexico c'était un jardin d'enfants
Guarderia is a parking here, not a kindergarden like in Mexico


Fondé par Dr. Serge Raynaud de la Ferriere


Corbeille
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mandag 28. mars 2011

Lundi/ Monday 28.03.2011

Nous petit-déjeunons dans le jardin en pull et pantalon maintenant et à 7 h 30 le jour vient à peine de se lever. Jens part travailler et comme on a encore la voiture jusqu’à ce soir je vais aller visiter le sanctuaire de la Difunta Correa à Vallecito, à 67 km de San Juan.
Voici son histoire. En 1841 le mari de Deolinda Correa fut fait prisonnier durant une des nombreuses guerres qui ravageaient le pays à cette époque. Le sachant malade, Deolinda partit avec son bébé pour essayer de le trouver et de l’aider. Mais elle ne le trouva pas et, dans ce désert aride, elle mourut de soif et d’épuisement. Avant de mourir elle pria Dieu de sauver son enfant. Deux ou trois jours plus tard des gens attirés par le bruit des pleurs du bébé le découvrirent. Il avait survécu en tétant sa mère morte. Les gens ont interprété cela comme un miracle. On raconte aussi que, quelque temps plus tard, un gaucho menant un troupeau de 500 bêtes fut surpris par un orage. Les bêtes affolées se sauvèrent. Il pria la Difunta Correa, et le lendemain il retrouva les 500 bêtes dans une petite vallée qui s’appelle depuis « el Valle de las Vacas ». Pour la remercier il fit construire une petite chapelle.
Sa réputation se répandit et le lieu de sa mort est devenu lieu de pèlerinage. Elle est la sainte patronne des gauchos et maintenant des camionneurs. Ceux-ci ont fait connaitre la Difunta Correa dans toute l’Argentine et dans les pays voisins. On peut voir des petits sanctuaires le long des routes. Le signe caractéristique de ces sanctuaires est le grand nombre de bouteilles d’eau que les gens laissent. L'Eglise Catholique ne la reconnait pas comme sainte mais les gens d'ici la vénèrent beaucoup.
Je pars donc, roule un quart d’heure et réalise avec horreur que j’ai oublié mon permis de conduire et que je n’ai pas un sou. Je reviens en souhaitant de tout mon cœur que les policiers soient occupés ailleurs. Ça se passe bien et je repars. Je prends le périphérique et sors vers Caucete, et de là vers Vallecito. Entre Caucete et Vallecito (25 km) une piste cyclable toute neuve longe la route. Le village est petit à l’origine mais est devenu très célèbre et reçoit des milliers de pèlerins surtout à Noël et à Pâques. Mais un lundi c’est très calme. Je monte l’escalier qui mène à la chapelle en haut de la colline. Les gens ont mis des centaines d’ « ex voto »  pour remercier la Difunta Correa: Des plaques de voitures, des maisons en modèle réduit, des photos, des plaques gravées, des fleurs, des bougies… C’est impressionnant. Et en haut, dans la chapelle, il y a une statue allongée de Deolinda et de son bébé. Pauvre femme. C’est émouvant de sentir tant de dévotion et d’espoir.
La route est pratiquement déserte, je suis doublée par une voiture en revenant.
Il fait beau et chaud. IL y a une grande différence de température entre la nuit et le jour.
Jens rentre. On se baigne. Et le loueur revient chercher la voiture. Il est bien embêté parce que nous n’avons pas pu aller au Chili.
On dine encore dans le jardin, il fait nuit mais il y a un projecteur.

 We eat breakfast in the garden with sweater and pants now and at 7.30 am it is just getting light. Jens goes to work and as we still have the car  today I'm going to visit the shrine of the Difunta Correa in Vallecito, at 67 km from San Juan.
Here is her story. In 1841 Deolinda Correa’s husband was captured during one of the many wars that ravaged the country at that time. Knowing him to be sick, Deolinda went with her baby to try to find him and help him. But she did not find him, and in this arid desert, she died of thirst and exhaustion. Before dying she begged God to save her child. Two or three days, later people attracted by the sound of the crying baby discovered he had survived by suckling its dead mother. People have interpreted this as a miracle. It is also said that some time later, a gaucho leading a herd of 500 cattle was surprised by a storm. The animals fled terrified. He begged the Difunta Correa, and the next day he found the 500 animals in a small valley called since "el Valle de las Vacas". To thank her he built a small chapel.
Her reputation spread and the place of her death became a place of pilgrimage. She is the patron saint of the gauchos and now of the truckers too. They have taken the Difunta Correa story through Argentina and in neighboring countries. One can see many small shrines along the roads. The characteristic of these sanctuaries is the large number of water bottles that people leave. The Catholic Church does not recognise her as a saint.But people here are very devoted to her.
I start driving and after fifteen minutes I realize with horror that I forgot my driving license and I have not a peso. I come back hoping with all my heart that the police is busy elsewhere. It goes well and I start again. I take the ringroad and go out to Caucete, and then to Vallecito. Between Caucete and Vallecito (25 km) a brand new bike path follows the road. The village was small but became very famous and receives thousands of pilgrims, especially at Christmas and Easter. But on  Monday it is very quiet. I climb the stairs to the chapel at the top of the hill. People have made hundreds of "ex voto" to thank the Difunta Correa: number plates of cars, houses scale models of houses, photographs, engraved plaques, flowers, candles ... It's impressive. And up in the chapel, there is a statue of a lying Deolinda and her baby. Poor woman. It is moving to feel so much devotion and hope.
The road is practically deserted, I am passed by one car while returning.
It's nice and warm during the day. There is a large temperature difference between night and day.
Jens returns. We go swimming. And the guy from the car rental comes to take back the car. He is sorry because we could not go to Chile.
We still dine in the garden, it's dark but there is a projector.


D'un côté de la route: De la vigne
On one side of the road: vine


De l'autre côté: Semi-désert
On the other side: semi-desert


Fleurs
Flowers


Eglise
Church


Montée à la Chapelle
Stairs to the Chapel


Petites maisons données en remerciement
Small houses given as thanks


Plaques de voitures
License plates


Plaques gravées et bouteilles d'eau
Engraved plaques and bottles of water


Difunta Correa


C'est ici qu'on a trouvé le corps sans vie de D. Correa et de son bébé qui têtait. 1841
It is here that the lifeless body of D. Correa was found, the baby still nursing. 1841


Une nouvelle statue de la Difunta Correa
A new statue of the Difunta Correa


La piste cyclable
The cycle path


Corbeille
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søndag 27. mars 2011

Dimanche/ Sunday 27.03.2011

Lever tôt et départ à 8 h 15 de l’hôtel. Jens est navigateur et je conduis pour sortir de Córdoba. Très peu de circulation, dimanche matin, tôt. On trouve bien la route. La route monte dans la montagne. Et plusieurs villages sont manifestement des lieus de vacances ou de week-end: campings, hôtels et maisons de vacances à louer. Le paysage devient ”haut alpin”.Les formations rocheuses ressemblent à … Sognefjord! Pierres grises, très peu de terre. C’est plus humide qu’en bas et on voit des vaches et des chevaux. On croise un gaucho, à cheval, avec son fils sur un autre cheval. Très peu de maisons. Puis nous redescendons et la route devient de nouveau droite, droite. Bonne route. On roule bien, 110-120 km/h et des voitures nous passent, surtout quand on est sorti de la Province de Córdoba. La limite de vitesse est de 100 km/h. mais à la moindre intersection d’un chemin de terre elle descend à … 40!  Nous passons une ville qui s’appelle Villa Dolores. On doit tourner à gauche mais on loupe le carrefour. On se renseigne et un chauffeur de camionnette nous indique la bonne route. Nous prenons une rue de terre dans la ville, croisons la rivière heureusement à sec et retombons sur nos pattes.
A Quines, une petite ville, nous passons devant un petit restaurant où un ”chef” fait griller des moitiés de poulets. Ça a l’air bon, ça sent bon et c’est l’heure de déjeuner. On s’arrête et on demande du poulet. La serveuse nous demande si on a commandé à l’avance! Tous ces beaux morceaux de poulet sont réservés. On se retrouve avec una hamburguesa géante (moi) et un lomo (Jens). Un lomo c’est le même genre qu’un hamburger mais avec une tranche fine de viande au lieu de la viande hâchée. Le tout arrosé de Coca-Cola. On va aux toilettes qui sont comme-ci comme-ça et qui ne ferment pas. La porte est ouverte si c’est libre; si la porte est tirée, c’est que c’est occupé. Quines a une nouvelle gare routière. Les bus longue distance sont confortables et rapides ici.
Le paysage devient de plus en plus sec et désertique. Les rares maisons sont misérables. Les seules bêtes que l’on voit sont des chèvres. On prend de l’essence dès que le réservoir est à la moitié. Il y a un problème de ravitaillement d’essence et il ne ferait pas bon tomber en panne d’essence par ici. Il fait aussi bien plus chaud. On se change, blue jeans contre short pour Jens et pantacourt pour moi.
Enfin on arrive à San Juan. On a l’impression de rentrer chez nous. Le périphérique se montre sous son meilleur jour, l’herbe des bas-côtés est bien verte (arrosée) et bien tondue et de place en place des palmiers ondulent dans le vent. On arrive à l’hôtel à 5 h juste. Rangement, piscine. L’eau est plus fraîche. Diner dans le jardin, avec une petite laine. C’est l’automne, il fait seulement 25 °.
On a fait 1700 km et vu des paysages magnifiques. On n’est pas allé au Chili, dommage, nous aurions bien aimé voir Sébastien et qu’il nous montre La Serena, mais on a fait un beau voyage en Argentine.

Up early and start at 8 pm 15 from the hotel. Jens is navigator and I drive out of Córdoba. Very little traffic, Sunday morning, early. We find the road out of the city. The road climbs up on the mountain. And several villages are clearly places for holidays or weekend: camping, hotels and holiday homes to rent. The landscape becomes "high mountain". The rock formations look like ... Sognefjord! Gray stone, very little earth. It's more humid than at the bottom and we see cows and horses. A gaucho on horseback with his son on another horse crosses the road. Very few houses. Then the road goes down and again it becomes straight, straight. Good road. We drive at 110-120 km / h and cars pass us, especially when one is out of the Province of Córdoba. The speed limit is 100 km / h. but at all intersections even of a dirt road it is down to ... 40! We pass a town called Villa Dolores. We must turn left but we miss the crossroad. We ask for information and a truck driver tells us the right path. We drive along a dirt street which crosses a dry river and find again the main road.
In  Quines, a small town, we drive by a small restaurant where a "chef" is grilling chicken. It looks good, smells good and it's time for lunch. We stop and ask for chicken. The waitress asks us if we have ordered in advance! All these beautiful pieces of chicken are reserved. We end up with a giant hamburguesa (me) and lomo (Jens). A lomo is the same kind as a hamburger but with a thin slice of meat instead of ground meat. All washed down with Coca-Cola. We go to the bathroom that are so so. The door does not close. If the door is open, it is free; and if the door is drawn, it is occupied. Quines has a new bus station. The long distance buses are comfortable and fast here.
The landscape becomes increasingly dry and barren. The few houses are miserable. The only animals we see are goats. We take gasoline when the tank is half empty. There is a problem of supply of gasoline and it would not be funny to get out of gas here. It is also much hotter. We change, from blue jeans to shorts for Jens and to pantacourt for me.
Finally we arrive in San Juan. One has the impression of coming home. The ringroad is at its best, the grass verges are green (watered) and well mowed and from place to place palm trees are swaying in the wind. We arrive at the hotel at 5 o’clock pm. We empty the car and go swimming. The water is cooler. Dinner in the garden, with a little sweater on. It is automn now, only 25 degrees.
We drove 1700 km and saw beautiful scenery. We did not go in Chile, too bad we didn’t see Sébastien, but it was a great trip in Argentina.


On se croirait à Sognefjord (Norvège)
It looks like Sognefjord (Norway)


Route de montagne
Mountain road


On voit très loin
We can see very far


Villa Dolores. Les piétons ont un pont, les voitures non
Villa Dolores. Pedestrians have a bridge, but not the cars


Poulet grillé, mais pas pour nous
Grilled chicken, but not for us


Un hamburger grand comme une assiette
A hamburger as big as a plate


Quines


La gare routière à Quines
The bus station at Quines


Un bus arrive
A bus is arriving


Jens a soif
Jens is thirsty


La route
The road


Corbeille du dimanche
Sunday basket










lørdag 26. mars 2011

Samedi/ Saturday 26.03.2011

On dort très bien mais on se réveille tôt. Petit déjeuner à l’hôtel à 8 h, un samedi!
Córdoba est une grande ville, un million d’habitants.
Jens va au bureau du tourisme pendant que je finis le blog d’hier et mets les photos. L’hôtel a internet mais seulement en bas, à la réception ou au restaurant, pas dans les chambres. Jens rentre. Je « travaille » toujours. On se donne rendez-vous dans la chambre à 10 h. Je monte à 10 h15 et trouve mon Jens bien endormi.
On part se balader. Il fait gris et frais. Il faut mettre un anorak, première fois que je mets le mien depuis qu’on est arrivé en Argentine. On marche, on marche. Nous voyons les beaux quartiers, les deux rivières, de beaux monuments mais aussi un marché couvert, une rue populaire fermée à la circulation et où les marchands ont installé leur marchandise par terre: vêtements, jouets, CD, bijoux etc. A une intersection de deux rues piétonnes un prêcheur fait peur aux gens: Si votre nom n'est pas dans le "livre de la vie" vous serez damnés.
Après un léger lunch nous rentrons et faisons la sieste. Plusieurs nuits courtes à rattraper.
Et re-balade. Comme San Juanino d’adoption nous sentons de notre devoir d’aller voir le parc Sarmiento. Il fait beau maintenant et le parc est très fréquenté. Beaucoup de familles. Le parc est grand avec un lac. Au milieu du lac se trouve l’Ile Enchantée. On passe un petit pont (ouvert de 8 h à 20 h) et on est sur l’île. Rien de spécial sur cette île mais les enfants aiment sûrement l’idée d’être sur une île. Beaucoup de promeneurs, cyclistes, patineurs à roulettes. C’est sympa et bon enfant. On prend un jus d’orange. Et on rentre. Je commence à sentir la fatigue. Dans une rue piétonne, une jeune femme chante en s’accompagnant à la guitare. On discute un peu et on lui achète son CD.
Il est maintenant 19 h30. Jens lis le journal et j’écris. 
Nous avons demandé à la chanteuse si elle connaissait un restaurant. Elle nous en indique un qui s'appelle "Serafina". Nous le trouvons. Nous arrivons à 9 h30 et sommes les premiers. C'est très bruyant dedans mais on mange sur la terrasse. Nous prenons une "hormita", une recette du nord. C'est une sorte de ragoût, très bon et comme dessert un "flan".
Nous rentrons à pied à 11 h et au lit. On a beaucoup marché aujourd'hui.

We sleep very well but we wake up early. Breakfast at the hotel at 8 am on a Saturday!
Cordoba is a big city, one million inhabitants.
Jens goes at the tourist office while I finish the blog from yesterday and put on the pictures. The hotel has internet but only down in the reception and at the restaurant, not in the rooms. Jens returns. I am not finished. We'll see in the room at 10 am. I go up at 10.15 and find my Jens fast asleep.
We start to walk. It is gray and cool. We must put on an anorak, the first time I put mine since we arrived in Argentina. We walk, walk. We see the beautiful areas, the two rivers, beautiful monuments but also a  covered market, a popular street closed to traffic and where merchants set up their goods on the ground: clothing, toys, CDs, jewelry etc. At an intersection between to pedestrian streets a preacher is trying to scare people: If your name in not in the "book of life" you are going to be damned.

After a light lunch we go back and sleep a siesta. Several short nights to catch up.
And re-walk. As San Juanino by adoption we feel it is our duty to go to the park Sarmiento. It is fine weather now and there ia a lot of people in the park, many families. The park is large with a lake. In the  the lake is the Enchanted Island. We pass a small bridge (open from 8 am to 8 pm) and are on the island. Nothing special about this island but kids certainly love the idea of ​​being on an island. Many walkers, cyclists, roller skaters. It's nice and friendly. We take an orange juice. And go home. I start to feel tired. In a pedestrian street, a young woman sings, accompanying herself on the guitar. We discuss a bit and we buy her CD.
It is now 7 h30 pm. Jens read the newspaper and I write.

We asked the singer if she knew a good restaurant. She explained how to find a restaurant called Serafina. We found it. We went there at 9.30 pm and were the first ones. It was very noisy inside but we ate on the terrasse. We took "hormita", a dish from the north, a kind of stew. It was very good. We finished the meal with a "flan", a kind of pudding. We came "home" at 11pm and went to bed.We walked a lot today.



Rue piétonne sous les bougainvilliers
Pedestrian street under bougainvillia


Monuments de l'époque coloniale


Un général aimé des oiseuax
A general loved by birds


Patio


Un cheval arrêté au feu rouge
A horse waiting at a red light


Bible à la main, un prêcheur engagé
With the Bible in hand, an engaged  preacher


Nueva Córdoba


Le parc Sarmiento


Le lac
The lake


La chanteuse
The singer


Corbeille
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